Positions de la CIPRA

Transport et mobilité dans les Alpes
Dans son nouveau document de synthèse de 40 pages, la CIPRA esquisse une mobilité durable dans l’espace alpin avec un impact négatif aussi faible que possible sur l’environnement et les personnes. Outre le trafic touristique, le document aborde également le trafic pendulaire, le trafic longue distance et le transport de marchandises, et est complété par des faits précis, des mesures concrètes et des exemples positifs.

L’énergie hydraulique dans les Alpes
Dans quelle mesure l’exploitation de l’énergie hydraulique est-elle compatible avec l’environnement et écologiquement durable ? Cette question qui préoccupe les populations alpines depuis des décennies est aujourd’hui plus actuelle que jamais face à la nécessité de sortir des énergies fossiles. 21 000 usines hydroélectriques sont actuellement en service en Europe. 300 sont en construction, et 8 500 en projet. Pour faire face au changement climatique et à ses aléas tels que les crues extrêmes, on choisit souvent de construire des barrages, alors qu’il serait écologiquement plus rationnel d’élargir les cours d’eau.

Les paysages alpins ne sont pas renouvelables !
Le paysage joue un rôle essentiel dans la négociation des enjeux sociaux et politiques. La CIPRA s’est penchée sur ces enjeux à l’échelle alpine dans le cadre de son focus sur le paysage en 2019-2020. La présente position est la conclusion de ces deux années de travail. Elle a été développée dans le cadre d’une démarche large et participative réunissant des représentant·e·s de la CIPRA, de jeunes habitant·e·s des Alpes et des expert·e·s de tous les pays alpins.
Actualités de la politique alpine

Sophie V. Mahlknecht, CIPRA International
Préserver la biodiversité alpine
Avec LiveAlpsNature et AlpsLife, la CIPRA a lancé deux projets Interreg innovants en septembre 2024. Ils contribuent à préserver la biodiversité alpine et à faire face aux défis croissants liés à la crise climatique et au tourisme intense.

Point de vue : Milan-Cortina 2026 : Tout sauf un projet phare
Les Jeux olympiques de Milan-Cortina 2026 sont censés devenir un exemple de durabilité. Mais il est d’ores et déjà clair que cette attente est loin d’être satisfaite, estime Luigi Casanova. Actuel président de Mountain Wilderness Italie et membre pendant longtemps du bureau de CIPRA Italie, il a publié en 2022 un livre portant un regard critique sur les Jeux olympiques d’hiver.

Caroline Begle, CIPRA International
SemaineAlpine 2024 : il est temps d’agir
Un regard sur le passé et l’avenir : vingt ans après la première SemaineAlpine, la huitième édition de la conférence internationale a réuni plus de 200 personnes à Nova Gorica/SL, pour débattre des enjeux du développement de l’espace alpin.

Michael Gams, CIPRA International
De nouveaux visages pour la CIPRA
Les représentations nationales de la CIPRA ont élu l’allemand Uwe Roth en tant que nouveau président de CIPRA International. Dans son ensemble, le bureau rajeunit et se féminise.
Points de vue de CIRPA International

alpMedia
Point de vue : Pour des glaciers sans pistes de ski
Le plus grand domaine de ski sur glacier des Alpes pourrait voir le jour au Tyrol/A – sur des glaciers qui fondent. Pour Kaspar Schuler, co-directeur de CIPRA International, ce projet de liaison entre les vallées de Pitztal et d’Ötztal va à l'encontre de tout bon sens.

alpMedia
Point de vue : Pour l’égalité des chances entre les camions et le train !
224 millions de tonnes de marchandises ont traversé les Alpes l'année dernière, un nouveau record. Plus de deux tiers de ces marchandises ont été transportées en camions. Pour Jakob Dietachmair, chargé de mission chez CIPRA International, si l’on veut réduire les nuisances environnementales et sanitaires le long des axes de transit, le rail doit avoir les mêmes chances que la route.

alpMedia
Point de vue : Se débarrasser des fantômes de l’Unesco
Les Dolomites/I l’ont déjà obtenu, la Grossglockner-Hochalpenstrasse/A se le verra attribuer probablement bientôt : le statut de patrimoine mondial de l’UNESCO. De plus en plus de destinations touristiques alpines y aspirent. Andi Riedl, directeur de CIPRA Haut-Adige, revendique une gestion plus parcimonieuse de cette distinction UNESCO.