Mobilités douces et randonnées autour de la Via Alpina

Dès lors qu’une pratique itinérante induit le plus généralement un lieu de départ différent du lieu d’arrivée, l’usage de la voiture individuelle perd de sa « praticité » — ce qui légitime la pertinence d’un travail de fond sur l’offre de mobilité douce permettant d’accéder aux nombreuses portes d’entrées ou de sorties de la Via Alpina.

La valeur ajoutée de cette étude est, entre autres, de faire le lien entre l’offre et la demande et non de privilégier une seule des deux approches.

Objectifs du projet : 

• Déterminer l’offre de mobilité douce permettant d’accéder à la Via Alpina, dans sa partie française;
• Détailler les points forts et les dysfonctionnements du réseau de transports en commun;
• Relever les manques d'offres de transports au sein des territoires traversés par la Via Alpina; 
• Fournir une vue d’ensemble des grandes tendances de la mobilité touristique alpine française et de ses grands enjeux;
• Dégager les principaux ressorts de l'activité touristique dans les Alpes françaises et ses implicites en matière de mobilité, compte tenu des réseaux de transports en commun existants et de l'offre qui les caractérise.

Étapes du projet :

1. La première phase, effectuée en 2009, a été réalisée par CIPRA France. Elle consistait en une recherche documentaire et visait à faire un lien entre l’offre et la demande d’accès en transport en commun aux lieux de randonnées et particulièrement autour de la partie française de la Via Alpina.
2. La deuxième phase, réalisée durant l’été 2010, a été menée par la GTA (à l'exception du territoire du Haut-Giffre - Mont-Blanc, étape réalisée par CIPRA France). Elle avait pour but de confronter la réalité avec les résultats de la première phase. Il s’agissait de se rendre dans les cinq territoires-test en transports en commun, de les tester, et de constater les réelles possibilités d’accès à la Via Alpina depuis les points d’arrêts de ces mêmes transports en commun. L’idée était également de faire un compte-rendu des possibilités d’information sur place, concernant les transports et sur la Via Alpina. Le travail a été mené dans les territoires-tests définis lors de la première phase, à savoir : le Haut-Giffre/Mont-Blanc (74), la Vanoise
   (73), le Briançonnais (05), l’Ubaye (04) et le Mercantour (06).

Partenaires du projet :

• CIPRA France
• ALPARC (parteinaire technique)

Durée du projet : août 2009 à décembre 2010

Financement :

• Région PACA
• Région Rhône-Alpes
• DATAR (Délégation interministérielle à l'aménagement du territoire et à l'attractivité régionale)
• Union européenne