Les parcs nationaux prélèvent les poissons exotiques de leurs eaux
Repêcher ce que l'on introduit il y a 50 ans, c'est actuellement le mot d'ordre dans les Parcs nationaux du Grand Paradis et du Triglav. Les poissons introduits dans les deux parcs ont en effet occasionné des dommages à l'environnement naturel.
Introduit dans les années 60, l'omble de fontaine originaire d'Amérique du Nord a eu un impact négatif sur les écosystèmes de quatre lacs du Parc national du Grand Paradis/I. Se reproduisant rapidement, il a détruit de nombreuses espèces de zooplancton, qui constituent la nourriture de nombreuses espèces animales. Il a ainsi évincé des espèces autochtones comme les grenouilles rousses et les coléoptères. C'est ce qu'ont constaté des études menées sur plusieurs années par le programme LIFE+ Bioacquae, un projet réalisé par le Parc national du Grand Paradis. Pour protéger les milieux naturels du Parc, on a commencé au printemps 2013 à prélever les ombles de fontaine. Parallèlement, des initiatives ont été lancées pour protéger la truite Marmorata, une espèce autochtone menacée.
Des problèmes analogues sont apparus dans le lac Dvojno jezero, dans le Parc national du Triglav. On y avait introduit en 1991 le saumon de fontaine, qui s'est propagé très rapidement et a détruit le zooplancton. Cela a entrainé une augmentation excessive des substances nutritives dans les eaux. Aujourd'hui, neuf espèces d'algues poussent dans le lac. Cette prolifération des algues est d'autant plus problématique qu'il existe une liaison souterraine entre les lacs pollués et les sources d'eau potable.
CIPRA Slovénie a lancé un projet baptisé " Nettoyons le Dvojno jezero ! " pour rééquilibrer l'écosystème du lac et améliorer la qualité de ses eaux.
Source et informations complémentaires : www.pngp.it/bioaquae (it),
www.cipra.org/sl/CIPRA/cipra-slovenija (sl)
Des problèmes analogues sont apparus dans le lac Dvojno jezero, dans le Parc national du Triglav. On y avait introduit en 1991 le saumon de fontaine, qui s'est propagé très rapidement et a détruit le zooplancton. Cela a entrainé une augmentation excessive des substances nutritives dans les eaux. Aujourd'hui, neuf espèces d'algues poussent dans le lac. Cette prolifération des algues est d'autant plus problématique qu'il existe une liaison souterraine entre les lacs pollués et les sources d'eau potable.
CIPRA Slovénie a lancé un projet baptisé " Nettoyons le Dvojno jezero ! " pour rééquilibrer l'écosystème du lac et améliorer la qualité de ses eaux.
Source et informations complémentaires : www.pngp.it/bioaquae (it),
www.cipra.org/sl/CIPRA/cipra-slovenija (sl)