Positions de la CIPRA

CIPRA - Déclaration de l'eau de Martuljek, Slovénie
Moins de 10% des quelques 10'000 km de rivières des Alpes se trouvent encore dans un état naturel. Tel est le résultat décevant d'une étude effectuée à la demande de la Commission Internationale pour la Protection des Alpes (CIPRA) par le Centre International pour l'Environnement Alpin (ICALPE) à Chambéry, en collaboration avec l'Université de Grenoble. Les résultats varient entre 2 et 7% selon les pays, seule à la France possédant encore 18% de rivières alpines à l'état naturel. Pas une seule des principales rivières des Alpes n'est aujourd'hui naturelle sur l'ensemble de son cours. Moins de 10 d'entre elles ont encore un lit naturel sur plus de 15 à 20 kilomètres. Pour cette raison, les participants au Congrès 1990 de la CIPRA à Martuljek/Slovénie demandent aux gouvernements des Etats et pays alpins de décréter un moratoire de 10 ans comme délai de réflexion pour toute construction sur les parties de rivières encore intactes. Le but consiste à créer un réseau de biosphères pour les paysages de rivières sauvages couvrant l'ensemble de l'arc alpin. Les sections de rivières recensées dans l'étude de l'ICALPE en constituent l'ossature. Les possibilités de réaménagement naturel des sections de liaison les plus perturbées sont à étudier et à réaliser.
Actualités de la politique alpine

Sophie V. Mahlknecht, CIPRA International
Projets européens controversés : le statut de protection du loup risque d’être abaissé
[Update] : Le 3 décembre, le Comité permanent de la Convention de Berne a voté en faveur de la rétrogradation du statut de protection du loup de « strict » à « simple ».

Michael Gams, CIPRA International
Une sortie de l’énergie nucléaire annulée ?
Un éventuel deuxième réacteur nucléaire à Krško en Slovénie, des débats sur l’interdiction de construire de nouvelles centrales nucléaires en Suisse, des projets italiens de retour au nucléaire : y a-t-il un risque de renaissance du nucléaire dans l’espace alpin ?

Hanspeter Staffler et Josef Oberhofer, CIPRA Tyrol du Sud
Point de vue : Libérons-nous de l'étau du transit !
Depuis des années, l’Italie et la Bavière font des efforts pour faire lever les mesures autrichiennes de protection de la population contre le trafic de transit le long de l’axe du Brenner. C’est désormais aux tribunaux européens de décider de ce qui prévaut : le trafic de transit illimité ou le bien-être des citoyen·ne·s alpin·e·s et de leur environnement. Un point de vue de Hanspeter Staffler, directeur de CIPRA Tyrol du Sud, et Josef Oberhofer, président de la Fédération de protection de la nature et de l’environnement du Tyrol du Sud (Dachverband für Natur- und Umweltschutz in Südtirol).

Michael Gams, CIPRA International
La construction des routes – un piège climatique
La transition vers les énergies vertes dans les transports prend la relève de la construction de nouvelles routes : en Suisse et en Allemagne, les projets actuels de construction de routes font l’objet de critiques face à la crise climatique et aux coûts énormes.
Points de vue de CIRPA International

alpMedia
Point de vue de la CIPRA : Semaine alpine 2012 : appel à contributions
Des acteurs du monde politique, des scientifiques et des représentants de la société civile se retrouveront en septembre dans le cadre de la Semaine alpine 2012. Des propositions d'interventions ou de manifestations peuvent être soumises jusqu'au 15 février.

alpMedia | Schaan, LI
Financements communautaires pour 50 projets douteux d'un point de vue écologique
Fin février, Friends of the Earth Europe et CEE Bankwatch ont publié une liste de 50 projets infrastructurels en Europe centrale et orientale douteux du point de vue écologique et économique qui sont ou seront financés par la Banque européenne des investissements (BEI) et par le Fonds européen de développement régional.

Eva Favry
Point de vue de la CIPRA : Mettre en œuvre des savoirs - tirer profit des potentiels régionaux: Emplois "verts" et refuges chauffés au solaire
Pour obtenir un développement tourné vers l'avenir dans l'espace alpin, il ne suffit pas de faire figurer des objectifs de durabilité dans les programmes politiques. Il faut intégrer le plus grand nombre possible de politicien-ne-s concernés, en particulier au niveau local. Là où des organisations locales ou régionales mettent à profit leur marge de manœuvre politique, les projets durables ont de bonnes chances de s'imposer.