Positions de la CIPRA

CIPRA - Déclaration de l'eau de Martuljek, Slovénie
CIPRA - Déclaration de l'eau de Martuljek, Slovénie
Moins de 10% des quelques 10'000 km de rivières des Alpes se trouvent encore dans un état naturel. Tel est le résultat décevant d'une étude effectuée à la demande de la Commission Internationale pour la Protection des Alpes (CIPRA) par le Centre International pour l'Environnement Alpin (ICALPE) à Chambéry, en collaboration avec l'Université de Grenoble. Les résultats varient entre 2 et 7% selon les pays, seule à la France possédant encore 18% de rivières alpines à l'état naturel. Pas une seule des principales rivières des Alpes n'est aujourd'hui naturelle sur l'ensemble de son cours. Moins de 10 d'entre elles ont encore un lit naturel sur plus de 15 à 20 kilomètres. Pour cette raison, les participants au Congrès 1990 de la CIPRA à Martuljek/Slovénie demandent aux gouvernements des Etats et pays alpins de décréter un moratoire de 10 ans comme délai de réflexion pour toute construction sur les parties de rivières encore intactes. Le but consiste à créer un réseau de biosphères pour les paysages de rivières sauvages couvrant l'ensemble de l'arc alpin. Les sections de rivières recensées dans l'étude de l'ICALPE en constituent l'ossature. Les possibilités de réaménagement naturel des sections de liaison les plus perturbées sont à étudier et à réaliser.

Actualités de la politique alpine

La CIPRA est-elle féminine ?
La CIPRA est-elle féminine ?
Vue à travers le prisme de l’égalité, l’histoire de la CIPRA ne diffère en rien de celle de n’importe quelle autre organisation, entreprise ou administration : les femmes sont de plus en plus représentées. Tout est donc pour le mieux dans le meilleur des mondes ?
Point de vue : Où reste l’efficacité énergétique ?
Point de vue : Où reste l’efficacité énergétique ?
La Russie est le principal fournisseur d’énergie fossile de l’Union européenne. Appelée de tous les vœux, la fin de cette dépendance va dans le sens de la protection du climat. Mais dans la réalité, cette intention louable est contrecarrée par la construction simultanée de nouvelles installations pour la production d’énergie fossile et renouvelable, avertit Kaspar Schuler, directeur de CIPRA International.
Changez le système !
Changez le système !
Quelles sont les voies possibles pour sortir des crises actuelles ? Pour le Parlement des jeunes de la Convention alpine, le système doit changer. Les lycéen·ne·s ont esquissé dans douze propositions des pistes pour un tel changement.
Point de vue : Les excès des Jeux olympiques
Point de vue : Les excès des Jeux olympiques
Coûts de construction élevés, installations sportives inutilisées, grands projets néfastes pour l’environnement : les critiques autour de l’organisation des Jeux olympiques 2026 à Milan et Cortina en Italie ne désarment pas. Nous devons nous demander si de tels événements sportifs ont encore leur place dans les Alpes, déclare Vanda Bonardo, présidente de CIPRA Italie.

Points de vue de CIRPA International

Point de vue de la CIPRA : Bolzano et la Convention alpine : des intérêts mouvants
Point de vue de la CIPRA : Bolzano et la Convention alpine : des intérêts mouvants
La Province de Bolzano applaudit la ratification des protocoles par Rome, attendue depuis longtemps. Le seul bémol étant selon elle l'échec du protocole Transports. Parallèlement, la Province décide d'agrandir l'aéroport de Bolzano.
Point de vue de la CIPRA :  Une nouvelle solidarité entre les Alpes et les métropoles
Point de vue de la CIPRA : Une nouvelle solidarité entre les Alpes et les métropoles
Différents acteurs politiques misent sur une stratégie macro-régionale pour les Alpes. La CIPRA dit aussi oui à une macro-région alpine, mais uniquement dans un cadre clairement défini. Une telle macro-région peut permettre de sensibiliser le reste de l'Europe aux thématiques de l'espace alpin.
Point de vue de la CIPRA : Convention alpine : l'Italie dit oui, la Suisse encore non
Point de vue de la CIPRA : Convention alpine : l'Italie dit oui, la Suisse encore non
L'Italie a créé la surprise en ratifiant huit des neuf protocoles de la Convention alpine. Il ne manque donc plus que la Suisse. Celle-ci n'a pas besoin des protocoles, a déclaré la semaine dernière le Conseil fédéral : selon lui, la politique suisse est plus durable que celle de tous les autres États alpins.