Positions de la CIPRA

CIPRA - Déclaration de l'eau de Martuljek, Slovénie
Moins de 10% des quelques 10'000 km de rivières des Alpes se trouvent encore dans un état naturel. Tel est le résultat décevant d'une étude effectuée à la demande de la Commission Internationale pour la Protection des Alpes (CIPRA) par le Centre International pour l'Environnement Alpin (ICALPE) à Chambéry, en collaboration avec l'Université de Grenoble. Les résultats varient entre 2 et 7% selon les pays, seule à la France possédant encore 18% de rivières alpines à l'état naturel. Pas une seule des principales rivières des Alpes n'est aujourd'hui naturelle sur l'ensemble de son cours. Moins de 10 d'entre elles ont encore un lit naturel sur plus de 15 à 20 kilomètres. Pour cette raison, les participants au Congrès 1990 de la CIPRA à Martuljek/Slovénie demandent aux gouvernements des Etats et pays alpins de décréter un moratoire de 10 ans comme délai de réflexion pour toute construction sur les parties de rivières encore intactes. Le but consiste à créer un réseau de biosphères pour les paysages de rivières sauvages couvrant l'ensemble de l'arc alpin. Les sections de rivières recensées dans l'étude de l'ICALPE en constituent l'ossature. Les possibilités de réaménagement naturel des sections de liaison les plus perturbées sont à étudier et à réaliser.
Actualités de la politique alpine

Michael Gams, CIPRA International
« Nous voulions la même chose que vous aujourd’hui »
Que pensent des personnes de générations différentes du présent et de l’avenir des Alpes ? Qu’est-ce qui les unit, qu’est-ce qui les sépare ? Et comment trouver une voie commune ? Dialogue de générations entre Sofia Farina et Stefan Witty.

Josef Oberhofer, CIPRA Südtirol
Point de vue : Action climatique : les remontées mécaniques au banc d’essai
Avec ses 360 remontées mécaniques, le Tyrol du Sud (Italie) est l’une des régions les plus équipées en téléskis, télésièges et télécabines. La plupart de ces installations sont utilisées pour acheminer des touristes venu·e·s pratiquer la randonnée ou le ski. Les remontées mécaniques sont souvent considérées comme des auxiliaires précieuses de la transition écologique, favorisant une mobilité douce et socialement acceptable. Or, tous les projets ne répondent pas à ces objectifs, souligne le nouveau président de CIPRA Tyrol du Sud, Josef Oberhofer.

Katarina Žakelj, CIPRA Slovénie
« La pression sur les Alpes n’a jamais été aussi forte »
Marjeta Keršič-Svetel est experte en communication stratégique, spécialiste des espaces protégés alpins, journaliste et ancienne vice-présidente de la CIPRA. Un entretien sur les réalisations pionnières, les problèmes des Alpes – et leur avenir.

Paul Kuncio, CIPRA Autriche
Le droit à des Alpes intactes
Trois décennies après sa signature, la Convention alpine est plus pertinente que jamais au vu des défis actuels tels que le changement climatique et la perte de biodiversité. Paul Kuncio explique quels obstacles doivent être surmontés pour que la vision et le potentiel de ce traité soient pleinement exploités.
Points de vue de CIRPA International

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Point de vue : Résidences secondaires - pas de vraie solution en vue
Avec leur " oui " à l'initiative populaire " Pour en finir avec les constructions envahissantes de résidences secondaires ", les électeurs suisses ont exigé en 2012 une nouvelle politique du tourisme. Dominik Siegrist, Président de CIPRA International, doute que la volonté du peuple soit réellement appliquée.

alpMedia
Point de vue : qui remplira de vie la maison de la macrorégion alpine ?
Dans la construction d'une maison comme dans celle de la macrorégion alpine, les habitants sont les principaux acteurs. Or, cinq semaines après le lancement de la macrorégion, les États et les régions laissent dans l'incertitude les représentantes et représentants de la société civile, qui ne savent toujours pas s'ils auront le droit de participer à sa construction. Réponse s'il vous plaît.

alpMedia
Point de vue : La qualité de vie ne tombe pas du ciel
A l'échelle d'une vie humaine, les montagnes ne grandissent pas et les vallées ne sont pas extensibles alors que notre gourmandise accroît de jour en jour. Tôt ou tard nous devrons adapter notre consommation de ressources naturelles à l'offre réelle. Faisons librement le choix d'une vie plus sobre, nous dit Claire Simon, avant d'y être contraints.