Positions de la CIPRA

CIPRA - Déclaration de l'eau de Martuljek, Slovénie
Moins de 10% des quelques 10'000 km de rivières des Alpes se trouvent encore dans un état naturel. Tel est le résultat décevant d'une étude effectuée à la demande de la Commission Internationale pour la Protection des Alpes (CIPRA) par le Centre International pour l'Environnement Alpin (ICALPE) à Chambéry, en collaboration avec l'Université de Grenoble. Les résultats varient entre 2 et 7% selon les pays, seule à la France possédant encore 18% de rivières alpines à l'état naturel. Pas une seule des principales rivières des Alpes n'est aujourd'hui naturelle sur l'ensemble de son cours. Moins de 10 d'entre elles ont encore un lit naturel sur plus de 15 à 20 kilomètres. Pour cette raison, les participants au Congrès 1990 de la CIPRA à Martuljek/Slovénie demandent aux gouvernements des Etats et pays alpins de décréter un moratoire de 10 ans comme délai de réflexion pour toute construction sur les parties de rivières encore intactes. Le but consiste à créer un réseau de biosphères pour les paysages de rivières sauvages couvrant l'ensemble de l'arc alpin. Les sections de rivières recensées dans l'étude de l'ICALPE en constituent l'ossature. Les possibilités de réaménagement naturel des sections de liaison les plus perturbées sont à étudier et à réaliser.
Actualités de la politique alpine

Veronika Hribernik, CIPRA International
La société alpine est-elle à un tournant ?
Autoroutes désertes, fruits et légumes de proximité, espaces naturels envahis par le bruit, perspectives en berne pour les jeunes : dans son rapport annuel 2020, CIPRA International se penche sur la situation dans les Alpes et met en lumière les défis et les opportunités de la pandémie de coronavirus.

Veronika Hribernik, CIPRA International
Biella récompensée
Valorisation des paysages alpins, protection des eaux, tourisme vert : la ville de Biella au nord de l’Italie a convaincu avec de nombreux projets de développement urbain durable. Elle a reçu le titre de « Ville des Alpes de l’année 2021 » et accueille cette année la conférence annuelle de la CIPRA.

alpMedia
Point de vue : participer aux décisions pour un Rhin alpin vivant
Sur la partie de son parcours située aux confins du Liechtenstein, de l’Autriche et de la Suisse, le Rhin alpin est emprisonné dans un corset. Un projet commun signé par les trois pays il y a plus de dix ans prévoit de lui redonner plus de place. Jusqu’à aujourd’hui, rien n’a été fait. Les améliorations des eaux prévues dans la législation ne pourront être mises en œuvre que si elles bénéficient d’un large consensus, et si elles s’appuient sur une démarche participative permettant aux organisations environnementales de participer aux décisions, affirme Elias Kindle, directeur de CIPRA Liechtenstein.

alpMedia
Présidence suisse de la Convention alpine
La Suisse assure depuis fin 2020 la présidence de la Convention alpine. L’une de ses priorités thématiques pour les deux prochaines années est la protection du climat.
Points de vue de CIRPA International

CIPRA France
Point de vue : de la soif de consommation à la sobriété
Nos sociétés basées sur la croissance consomment toujours plus d’énergie. Cette énergie est produite aux dépens de la nature et des jeunes générations. Un changement est nécessaire dans notre manière de vivre. Nous sommes prêts à le faire, déclare Cristina Dalla Torre du Conseil des Jeunes de la CIPRA, mais nous avons pour cela besoin de soutien.

alpMedia
Point de vue : l’adaptation au changement climatique est inévitable
Malgré les progrès réalisés dans la politique climatique internationale, la hausse des températures est inéluctable. S’adapter aujourd’hui permettra d’économiser à l’avenir, affirme Wolfgang Pfefferkorn, chargé de mission climat et énergie de CIPRA International. Les régions alpines montrent l’exemple.

alpMedia
Point de vue: Vérification avec effets secondaires
Comment peut-on mieux préserver les espaces protégés et les paysages alpins ? Le Comité de vérification de la Convention alpine a émis des recommandations à cet effet. Claire Simon, ancienne directrice de CIPRA International, a suivi la procédure et tire le bilan.