Positions de la CIPRA

CIPRA - Déclaration de l'eau de Martuljek, Slovénie
Moins de 10% des quelques 10'000 km de rivières des Alpes se trouvent encore dans un état naturel. Tel est le résultat décevant d'une étude effectuée à la demande de la Commission Internationale pour la Protection des Alpes (CIPRA) par le Centre International pour l'Environnement Alpin (ICALPE) à Chambéry, en collaboration avec l'Université de Grenoble. Les résultats varient entre 2 et 7% selon les pays, seule à la France possédant encore 18% de rivières alpines à l'état naturel. Pas une seule des principales rivières des Alpes n'est aujourd'hui naturelle sur l'ensemble de son cours. Moins de 10 d'entre elles ont encore un lit naturel sur plus de 15 à 20 kilomètres. Pour cette raison, les participants au Congrès 1990 de la CIPRA à Martuljek/Slovénie demandent aux gouvernements des Etats et pays alpins de décréter un moratoire de 10 ans comme délai de réflexion pour toute construction sur les parties de rivières encore intactes. Le but consiste à créer un réseau de biosphères pour les paysages de rivières sauvages couvrant l'ensemble de l'arc alpin. Les sections de rivières recensées dans l'étude de l'ICALPE en constituent l'ossature. Les possibilités de réaménagement naturel des sections de liaison les plus perturbées sont à étudier et à réaliser.
Actualités de la politique alpine

Point de vue : Éviter ensemble l’asphyxie du trafic
Face à la hausse du trafic individuel et de transit, camper sur des positions régionales ou nationales n’est pas d’un grand secours. Les Alpes sont au cœur de l’Europe : les solutions possibles doivent donc être identifiées en commun. Cette originalité géographique est essentielle pour comprendre les problèmes de la politique des transports dans les Alpes, afin d’éviter l’asphyxie du trafic, estime Kaspar Schuler, directeur de CIPRA International..

Andreas Radin, CIPRA International
Des mesures cachées de soutien aux émissions de CO₂
Les mesures de lutte contre le changement climatique coûtent chères, et sont donc régulièrement critiquées et rejetées. Mais comment se fait-il alors que les pays alpins dépensent en même temps des milliards pour des subventions nuisibles à l’environnement ?

Michael Gams, CIPRA International
Milan-Cortina 2026 : des Jeux Olympiques durables uniquement sur le papier
Une bonne stratégie au départ, mais les actes ne suivent pas : les Jeux olympiques d’hiver 2026 risquent à nouveau d’être un fiasco financier et écologique.

Michael Gams, CIPRA International
Politique alpine 2023 : l’année des présidences suisse et slovène
La Slovénie et la Suisse joueront cette année un rôle décisif dans la coopération internationale entre les États et les régions de l’espace alpin : la Slovénie prend la présidence de la Convention alpine, et la Suisse est le premier pays non-membre de l’UE à présider la Suera.
Points de vue de CIRPA International

Serena Arduino, CIPRA International
Point de vue : Croyons à la restauration de la nature !
Désormais, la « Nature Restauration Law » impose à tous les États membres de l'Union européenne de remettre des écosystèmes dégradés en bon état, de protéger les insectes pollinisateurs et les ressources naturelles ainsi que de garantir air et eau propres. Cette mesure est également favorable à la région alpine et à son agriculture, estime Serena Arduino, coprésidente de CIPRA International.

Maya Mathias et Anna Mehrmann, CIPRA International
Point de vue : Sauver ensemble les trésors de santé des Alpes
De l’eau propre, de l’air pur, une riche diversité naturelle, des altitudes variées : les Alpes nous offrent tout ce dont nous avons besoin pour une vie saine. Pour Anna Mehrmann et Maya Mathias de CIPRA International, qui ont organisé fin juin le premier « ForumFutur Alpes » du Liechtenstein, nous devons unir nos forces pour préserver ce trésor unique.

Point de vue : Éviter ensemble l’asphyxie du trafic
Face à la hausse du trafic individuel et de transit, camper sur des positions régionales ou nationales n’est pas d’un grand secours. Les Alpes sont au cœur de l’Europe : les solutions possibles doivent donc être identifiées en commun. Cette originalité géographique est essentielle pour comprendre les problèmes de la politique des transports dans les Alpes, afin d’éviter l’asphyxie du trafic, estime Kaspar Schuler, directeur de CIPRA International..