Positions de la CIPRA

Résolution pour une interdiction générale de la circulation de nuit des poids lourds dans les Alpes
La Convention alpine, signée le 7 novembre 1991, prévoit dans ses objectifs de „...réduire les nuisances et les risques dans le secteur du transport interalpin et transalpin, de telle sorte qu’ils soient supportables pour les hommes, la faune et la flore ainsi que pour leur cadre de vie et leurs habitats...“. (art.2 al.2, lit.j). Malgré cette louable déclaration, le trafic routier dans les Alpes a continué et continue à augmenter, entraînant une dégradation de la situation environnementale et des conditions de vie le long des principaux axes de transit alpin.

Résolution pour une interdiction générale de l’utilisation de l’hélicoptère à des fins touristiques dans les Alpes
Dans les Alpes, et de façon générale dans les régions de montagnes, le vol des hélicoptères occasionne des nuisances sonores qui perturbent fortement la faune sauvage et engendrent d’importantes perturbations pour les gens. De ce fait, l’utilisation de l’hélicoptère devrait être strictement limitée aux interventions absolument nécessaires.

Résolution: Agrandissement de l’aéroport de Bozen/I
Il est prévu d’agrandir l’aéroport de Bozen/Tyrol du Sud, utilisé actuellement à des fins touristiques et sportives, pour en faire une place d’atterrissage de 3e catégorie. Dans la conception, il s’agit d’une adaptation aux exigences d’un service aérien international, respectivement au développement des vols charters et cargos. Le projet prévoit en 1998 déjà 12’000 mouvements d’avions, chiffre qui augmentera jusqu’à 31’000 en l’an 2010. La Commission internationale pour la protection des Alpes (CIPRA) appelle le gouvernement du Tyrol du Sud à ne pas agrandir l’aéroport de Bozen et à réduire les nuisances actuelles du trafic aérien touristique et sportif de manière conséquente.
Actualités de la politique alpine

Michael Gams, CIPRA International
De nouveaux visages pour la CIPRA
Les représentations nationales de la CIPRA ont élu l’allemand Uwe Roth en tant que nouveau président de CIPRA International. Dans son ensemble, le bureau rajeunit et se féminise.

Michael Gams, CIPRA International
France 2030 : Jeux d’hiver malgré la crise climatique
Fin juillet 2024, les Jeux olympiques d’hiver 2030 ont été officiellement attribués à la France. En raison de la crise climatique, les organisations de protection de l’environnement réclament un changement de cap.

Michael Gams, CIPRA International
Biodiversité : La Suisse vote sur son avenir
Le 22 septembre 2024, les électeur·rice·s s’exprimeront sur l’initiative populaire « Pour l’avenir de notre nature et de notre paysage (Initiative biodiversité) ». La CIPRA soutient la cause.

Veronika Hribernik, CIPRA International
La branche autrichienne de « Dernière génération » met fin aux manifestations pour le climat
Vitesse de 100 km/h sur les autoroutes, inscription de la protection du climat dans la Constitution : telles étaient quelques revendications de « Dernière génération Autriche ». Début août, le collectif a annoncé la fin de ses protestations contre la crise climatique.
Points de vue de CIRPA International

Point de vue : Les excès des Jeux olympiques
Coûts de construction élevés, installations sportives inutilisées, grands projets néfastes pour l’environnement : les critiques autour de l’organisation des Jeux olympiques 2026 à Milan et Cortina en Italie ne désarment pas. Nous devons nous demander si de tels événements sportifs ont encore leur place dans les Alpes, déclare Vanda Bonardo, présidente de CIPRA Italie.

Hans Weber, CIPRA Suisse
Point de vue : Appuyons enfin sur la touche Reset dans le tourisme !
Le tourisme de masse s’est effondré dans les Alpes sous l’effet de la pandémie de COVID-19 qui s’éternise. Les chances de se tourner vers un tourisme respectueux de l’environnement et socialement équitable sont plus fortes que jamais. Mais ces chances doivent aussi être saisies, déclare Hans Weber, directeur de CIPRA Suisse.

Francesco Pastorelli, CIPRA Italie
Point de vue : Le changement climatique n’est pas démocratique !
Pluies intenses et inondations, vagues de chaleur et feux de forêt : les régions de montagne, plus que d’autres, sont de plus en plus confrontées à de tels phénomènes, alors qu’elles ne sont pas les principales responsables du changement climatique. Ce n’est pas très démocratique. Et pourtant, nous devons tous faire notre part pour freiner le changement climatique, affirme Francesco Pastorelli, directeur de CIPRA Italie.