Positions de la CIPRA

cc.alps : les revendications de la CIPRA en matière d'énergie
Afin d'endiguer le réchauffement terrestre, il est dans un premier temps essentiel d'utiliser l'énergie de manière plus efficiente. Mais cela ne suffira pas pour gérer les ressources de manière compatible avec la lutte contre le changement climatique. Nous devons modifier fondamentalement notre consommation d'énergie et de marchandises et services énergivores. L'expérience montre toutefois que la consommation ne baisse que lorsque la politique envoie des signaux très clairs, en introduisant par ex. des réglementations récompensant les économies d'énergie et sanctionnant le gaspillage. Le passage des énergies fossiles aux énergies renouvelables doit être encouragé, mais pas au détriment de la nature. La production de biomasse, l'installation d'éoliennes et la construction de nouvelles centrales hydro-électriques dans les Alpes sont sources de nombreux conflits. Les répercussions écologiques, sociales et économiques des différentes actions de lutte contre le changement climatique doivent être examinées et comparées avec soin.

Réponse de la CIPRA à la consultation du livre vert RTE-T
La contribution de la Cipra constate que l'efficacité des politiques de transport a été associée à la notion de croissance de l'offre, alors que l'objectif de ces politiques devrait être d'accélérer le transfert modal de la route vers le rail. L'assise d'une nouvelle politique des transports devrait être considérablement élargie et prendre en compte tous les paramètres susceptibles de favoriser le transfert modal de la route vers le rail, pour répondre aux besoins des différents secteurs du transport. Les Euro-régions pourraient concourir à donner une impulsion majeure et servir de médiateur entre intérêts régionaux et Communautaires en assumant un rôle de coordination des intérêts des acteurs impliqués. Elles pourraient également assumer un rôle de chef de file dans la coordination et dans la médiation mutuelle entre les politiques de la Commission Européenne et ses acteurs sur le territoire.

Résolution de Bolzano
" Dans le cadre de cette conférence, la CIPRA a exprimé ses fortes attentes à l'égard de la 15ème Conférence des Parties contractantes de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, qui se tiendra à Copenhague en décembre 2009. La CIPRA appelle les Gouvernements des pays alpins et des principaux pays industrialisés à déployer des efforts extraordinaires pour que le rendez-vous mondial de Copenhague marque une nette accélération des politiques de prévention du changement climatique, à la lumière des nouvelles preuves confirmant la gravité du phénomène. "
Actualités de la politique alpine

Michael Gams, CIPRA International
Transférer le trafic au lieu de porter plainte
Une gestion durable des transports pourrait remplacer les plaintes souvent trop populistes – c’est ce que les représentants de CIPRA réclament le long de l’axe de circulation passant par le col du Brenner. La Suisse est préoccupée par une nouvelle augmentation du trafic.

Veronika Hribernik, CIPRA International
La loi sur la restauration de la nature de l’UE est-elle sur la corde raide ?
À la mi-juin 2024, le Conseil « Environnement » de l’UE pourrait décider de la loi sur la restauration de la nature. À ce jour, il manque toutefois une majorité d’états membres – malgré l’approbation claire de la part de la société civile et des scientifiques. Deux pays alpins s’y opposent également.

Veronika Hribernik, CIPRA International
JO 2026 : Plus de transparence pour les projets de construction !
Plus de 5,72 milliards d’euros pour 79 projets : des ONG italiennes font le point sur les projets de construction autour des Jeux olympiques d’hiver de Milan-Cortina 2026 et elles revendiquent une plateforme de transparence sur les coûts et les impacts locaux.

Paula Duske, CIPRA International Lab
Point de vue : l’innovation, c’est bien, l’ancrage local, c’est encore mieux !
La coopération transfrontalière dans les régions de montagne ne fonctionne qu’avec l’appui de la population locale, estime Paula Duske, responsable du projet Central Mountains auprès de CIPRA Lab GmbH.
Points de vue de CIRPA International

Louise Drompt, Conseil des jeunes de la CIPRA
Point de vue : Renforcer la confiance mutuelle entre ONG et paysans de montagne
Sauvegarder la biodiversité, préserver la nature et promouvoir en même temps des formes durables d'économie alpine n'est pas toujours facile. Afin de maintenir l'équilibre entre ces besoins, les ONG actives dans la protection de la nature devraient s'engager plus directement avec les agriculteurs de montagne, affirme Louise Drompt, membre du Conseil de la Jeunesse de la CIPRA. Elle a grandi dans la région de la Gruyère en Suisse, où les traditions de l'agriculture de montagne sont encore très présentes, notamment au sein de sa famille.

Serena Arduino, CIPRA International
Point de vue : Croyons à la restauration de la nature !
Désormais, la « Nature Restauration Law » impose à tous les États membres de l'Union européenne de remettre des écosystèmes dégradés en bon état, de protéger les insectes pollinisateurs et les ressources naturelles ainsi que de garantir air et eau propres. Cette mesure est également favorable à la région alpine et à son agriculture, estime Serena Arduino, coprésidente de CIPRA International.

Maya Mathias et Anna Mehrmann, CIPRA International
Point de vue : Sauver ensemble les trésors de santé des Alpes
De l’eau propre, de l’air pur, une riche diversité naturelle, des altitudes variées : les Alpes nous offrent tout ce dont nous avons besoin pour une vie saine. Pour Anna Mehrmann et Maya Mathias de CIPRA International, qui ont organisé fin juin le premier « ForumFutur Alpes » du Liechtenstein, nous devons unir nos forces pour préserver ce trésor unique.