Nos activités de plaidoyer politique
Actualités de la politique alpine

CIPRA - Déclaration du trafic de Belluno/I
Rappelant que la déclaration relative au trafic de transit émise par la CIPRA le l er octobre 1988 à Triesenberg/FL garde toute sa validité et toute son urgence, les 150 experts et délégués de la CIPRA venus de tous les États alpins adressent aux responsables politiques, aux administrations, aux milieux scientifiques et aux associations de toutes les Alpes la demande suivante: Réduire les charges induites par le trafic!

La Convention alpine - bilan provisoire
L'absence de débats publics sur les contenus techniques de la Convention alpine a engendré de l'irritation chez les populations concernées de différentes régions. En 1992, CIPRA International a donc formulé pour chaque protocole les exigences essentielles concernant la Convention alpine, qu'elle met à la disposition des parties contractantes comme base de discussion. La CIPRA entend ainsi ouvrir les débats techniques et dire à la population alpine ce qui l'attend dans le cadre de la Convention alpine.

CIPRA - Déclaration de l'eau de Martuljek, Slovénie
Moins de 10% des quelques 10'000 km de rivières des Alpes se trouvent encore dans un état naturel. Tel est le résultat décevant d'une étude effectuée à la demande de la Commission Internationale pour la Protection des Alpes (CIPRA) par le Centre International pour l'Environnement Alpin (ICALPE) à Chambéry, en collaboration avec l'Université de Grenoble. Les résultats varient entre 2 et 7% selon les pays, seule à la France possédant encore 18% de rivières alpines à l'état naturel. Pas une seule des principales rivières des Alpes n'est aujourd'hui naturelle sur l'ensemble de son cours. Moins de 10 d'entre elles ont encore un lit naturel sur plus de 15 à 20 kilomètres. Pour cette raison, les participants au Congrès 1990 de la CIPRA à Martuljek/Slovénie demandent aux gouvernements des Etats et pays alpins de décréter un moratoire de 10 ans comme délai de réflexion pour toute construction sur les parties de rivières encore intactes. Le but consiste à créer un réseau de biosphères pour les paysages de rivières sauvages couvrant l'ensemble de l'arc alpin. Les sections de rivières recensées dans l'étude de l'ICALPE en constituent l'ossature. Les possibilités de réaménagement naturel des sections de liaison les plus perturbées sont à étudier et à réaliser.
Positions de la CIPRA

alpMedia
Plus de trains au lieu de vols court-courriers
Les gouvernements ont débloqué des aides de plusieurs milliards d’euros pour sauver les compagnies aériennes. Lorsqu’il s’agit de protéger le climat, ils se contentent de quelques mesures nationales peu efficaces. Plus de trains au lieu de vols court-courriers serait un premier pas dans la bonne direction.

alpMedia
Point de vue : Place à la volonté d’agir de la jeunesse !
Au cours des deux dernières années, nous avons assisté à une évolution que l’on pourrait qualifier de révolution culturelle verte. Quelle que soit notre position à son égard, que nous la soutenions ou que nous la rejetions, nous ne pouvons pas l’ignorer. C’est nous, les jeunes, qui l'avons rendu possible, et nous voulons aujourd’hui être impliqués dans les décisions, exige Sofia Farina du Conseil des jeunes de la CIPRA.

alpMedia
Promotion de l’économie aux dépens de l’environnement
Le gouvernement slovène veut limiter le droit de regard de la société civile dans des projets de construction controversés. D’autres pays alpins prennent également des mesures pour promouvoir l’économie au détriment de l’environnement.

alpMedia
La comédie des pesticides dans les Alpes
Des villes et communes françaises interdisent les pesticides, l’Autriche bannit le glyphosate de ses sols et la société civile recueille des signatures pour la protection des abeilles. En toile de fond, des querelles de compétences, des fautes de procédure et des débats sur la santé.
Points de vue de CIRPA International

Louise Drompt, Conseil des jeunes de la CIPRA
Point de vue : Renforcer la confiance mutuelle entre ONG et paysans de montagne
Sauvegarder la biodiversité, préserver la nature et promouvoir en même temps des formes durables d'économie alpine n'est pas toujours facile. Afin de maintenir l'équilibre entre ces besoins, les ONG actives dans la protection de la nature devraient s'engager plus directement avec les agriculteurs de montagne, affirme Louise Drompt, membre du Conseil de la Jeunesse de la CIPRA. Elle a grandi dans la région de la Gruyère en Suisse, où les traditions de l'agriculture de montagne sont encore très présentes, notamment au sein de sa famille.

Serena Arduino, CIPRA International
Point de vue : Croyons à la restauration de la nature !
Désormais, la « Nature Restauration Law » impose à tous les États membres de l'Union européenne de remettre des écosystèmes dégradés en bon état, de protéger les insectes pollinisateurs et les ressources naturelles ainsi que de garantir air et eau propres. Cette mesure est également favorable à la région alpine et à son agriculture, estime Serena Arduino, coprésidente de CIPRA International.

Maya Mathias et Anna Mehrmann, CIPRA International
Point de vue : Sauver ensemble les trésors de santé des Alpes
De l’eau propre, de l’air pur, une riche diversité naturelle, des altitudes variées : les Alpes nous offrent tout ce dont nous avons besoin pour une vie saine. Pour Anna Mehrmann et Maya Mathias de CIPRA International, qui ont organisé fin juin le premier « ForumFutur Alpes » du Liechtenstein, nous devons unir nos forces pour préserver ce trésor unique.