Nos activités de plaidoyer politique

CIPRA France est membre de plusieurs instances politiques alpines pour permettre de faire le lien entre le niveau français et euro-alpin. Cette participation permet d'une part de vulgariser les enjeux européens pour les acteurs français et capitaliser sur les expériences internationales, et d'autre part de mettre en lumière les projets français au niveau alpin pour inspirer d'autres territoires aux besoins similaires.

Actualités de la politique alpine

Berchtesgaden Declaration on regional co-operation in mountain regions 2002
Berchtesgaden Declaration on regional co-operation in mountain regions 2002
At the end of June 2002 a conference on international co-operation between the mountain regions of the world was held in Berchtesgaden. The participants at the conference presented ten fundamental principles for regional co-operation. The principles underscore the key responsibility of governments and the need for regional co-operation to ensure the sustainable and proper management of mountain regions. Equal rights, decentralisation and the involvement of resident populations are essential in achieving sustainable development. Measures aimed at establishing cross-border partnerships and networks for the exchange of experience and the dissemination of knowledge are of crucial importance in bringing regional co-operation to life. The Declaration is aimed at governments, the international community, the private sector and NGOs.
Le protocole "Transports" enfin abouti - reste à mettre en œuvre la Convention alpine
Le protocole "Transports" enfin abouti - reste à mettre en œuvre la Convention alpine
Après la signature du protocole Transports de la Convention alpine lors de la 6ème Conférence alpine 2000, CIPRA International demande que l'on commence enfin à mettre en œuvre la Convention alpine et définit certaines conditions à remplir d'ici 2002 : les parties contractantes doivent entreprendre des projets concrets et supranationaux, en intégrant les collectivités territoriales et les ONG, et mettre des moyens financiers à disposition dans ce but. Le Comité permanent de la Convention alpine doit répondre de manière rapide et efficace aux préoccupations et aux besoins des populations de montagne. Les protocoles manquants doivent être à l'état de projets. Les parties contractantes doivent ratifier les protocoles signés jusqu'à maintenant et donner des informations régulières sur leur mise en œuvre. Il convient de définir les modalités du Secrétariat permanent, de désigner l'institution responsable de l'observation des Alpes et de formuler les priorités du monitoring.
Les revendications de la CIPRA concernant la mise en œuvre de la Convention alpine
Les revendications de la CIPRA concernant la mise en œuvre de la Convention alpine
Les ministres de l'environnement des pays alpins ont déclaré en 1998 que la mise en œuvre de la Convention alpine devait commencer avant la ratification des protocoles. Deux ans plus tard, cette exhortation n'a malheureusement montré que peu de résultat. CIPRA International s'est intéressée de très près à la mise en œuvre de la Convention alpine, en collaboration avec des expert-e-s et elle a élaboré un document détaillé sur cette mise en œuvre. Elle indique qu'une mise en œuvre ponctuelle des protocoles de la Convention alpine est problématique. CIPRA International souligne à quel point il importe de garder une vision d'ensemble. Dans cet esprit, les exigences de mise en œuvre de la CIPRA sont à comprendre comme des exemples. "Piocher" ici et là des points particuliers ou ériger un protocole en "modèle" contrediraient l'esprit de la Convention alpine, comprise comme un instrument global de mise en œuvre d'un développement durable. La CIPRA voit dans la création de régions modèles présentant un développement durable exemplaire une possibilité de parvenir rapidement à des résultats.

Positions de la CIPRA

Une nouvelle co-présidence pour la CIPRA
Une nouvelle co-présidence pour la CIPRA
Bianca Elzenbaumer et Serena Arduino sont les nouvelles co-présidentes de CIPRA International. Elles succèdent à Katharina Conradin, qui a exercé cette fonction pendant près de 7 ans.
Combien vaut la nature ?
Combien vaut la nature ?
Des alpages qui nous nourrissent, des arbres qui créent un microclimat agréable, des paysages alpins qui nous touchent et nous guérissent : début juillet 2021, une centaine de participant·e·s de tous les pays alpins ont discuté dans le cadre de la Conférence annuelle de Biella/I des bénéfices et de la valeur de la nature alpine.
Un vote pour l’eau potable
Un vote pour l’eau potable
Dans le cadre d’un référendum, la population slovène s’est prononcée à une claire majorité en faveur de la protection des zones riveraines et côtières, et a rejeté ainsi une nouvelle loi qui aurait également eu des répercussions sur les cours d’eau et les lacs alpins.
La société alpine est-elle à un tournant ?
La société alpine est-elle à un tournant ?
Autoroutes désertes, fruits et légumes de proximité, espaces naturels envahis par le bruit, perspectives en berne pour les jeunes : dans son rapport annuel 2020, CIPRA International se penche sur la situation dans les Alpes et met en lumière les défis et les opportunités de la pandémie de coronavirus.

Points de vue de CIRPA International

Point de vue de la CIPRA : Un clic pour la CIPRA
Point de vue de la CIPRA : Un clic pour la CIPRA
Un appui qui vient de Londres : la Commission Internationale pour la Protection des Alpes reçoit un don, et c'est vous qui en déterminez le montant.
Point de vue de la CIPRA : Les bonnes idées sont contagieuses
Point de vue de la CIPRA : Les bonnes idées sont contagieuses
Protéger le climat signifie construire écologique. La CIPRA a donc réuni début mars des architectes curieux et des maîtres d'ouvrage ouverts à l'innovation pour montrer que ce qui se fait au Vorarlberg est aussi possible ailleurs.
Point de vue de la CIPRA :  L'eau en marche !
Point de vue de la CIPRA : L'eau en marche !
L'Autriche vient de se doter d'un catalogue de critères pour la construction de centrales hydrauliques. Une mesure qui permet de rendre plus transparentes les procédures d'autorisation, mais qui ne protège pas les cours d'eau écologiquement intacts.