Nos activités de plaidoyer politique

CIPRA France est membre de plusieurs instances politiques alpines pour permettre de faire le lien entre le niveau français et euro-alpin. Cette participation permet d'une part de vulgariser les enjeux européens pour les acteurs français et capitaliser sur les expériences internationales, et d'autre part de mettre en lumière les projets français au niveau alpin pour inspirer d'autres territoires aux besoins similaires.

Actualités de la politique alpine

Protocole d'application de la Convention alpine dans le domaine de l'eau - une proposition de la Commission Internationale pour la Protection des Alpes CIPRA
Protocole d'application de la Convention alpine dans le domaine de l'eau - une proposition de la Commission Internationale pour la Protection des Alpes CIPRA
CIPRA International présente une proposition de "Protocole Eaux" de la Convention alpine. Ce protocole a pour objectifs la protection et la sauvegarde ainsi que l'utilisation durable des ressources en eau, des systèmes et des écosystèmes aquatiques dans le secteur d'application de la Convention alpine. Cette proposition de la CIPRA se fonde sur l'intérêt général que représente la préservation des ressources en eau et la fonctionnalité écologique des eaux et sur le fait que l'eau est un patrimoine qu'il faut protéger. La CIPRA est convaincue qu'un régime écologique des eaux joue un rôle majeur pour une protection durable contre les inondations.
La CIPRA appelle de ses vœux un protocole "Eau" de la Convention alpine
La CIPRA appelle de ses vœux un protocole "Eau" de la Convention alpine
La Commission Internationale pour la Protection des Alpes (CIPRA) demande depuis des années aux Etats alpins d'élaborer un protocole "Eau" en application de la Convention alpine. 2003 ayant été proclamée Année de l'eau douce par l'ONU, la CIPRA a présenté aujourd'hui à Innsbruck sa proposition de protocole "Eau", dans les quatre langues de la Convention alpine.
Résolution d'Eggiwil : villes et campagnes autrefois, aujourd'hui et demain
Résolution d'Eggiwil : villes et campagnes autrefois, aujourd'hui et demain
Des organisations des régions de montagne et de l'espace rural de Suisse et le Groupement suisse pour les régions de montagne demandent à la Confédération et aux cantons de poursuivre une politique en faveur de l'espace rural et des régions de montagne, qui permette de mettre un terme au marasme économique et à l'exode. Cela doit notamment se faire par des mesures de maintien du nombre de personnes employées dans l'agriculture et d'encouragement des PME dans les régions rurales. La Confédération est invitée à mettre davantage de moyens à disposition pour des projets touristiques novateurs. L'accès aux régions de montagne et à l'espace rural doit être amélioré par des programmes de mobilité. Les services médicaux de base ne doivent pas perdre encore en qualité et il convient de conserver et de favoriser une offre étendue d'écoles et de possibilités de formation. Enfin, les services de base doivent être régulièrement adaptés dans le secteur de la poste, de l'énergie, des biens d'usage courant et de la communication.

Positions de la CIPRA

La crise climatique effrite les montagnes
La crise climatique effrite les montagnes
Les chutes de pierres et les effondrements rocheux ne sont pas un phénomène nouveau dans les Alpes, mais la fonte du pergélisol aggrave la situation et menace les villages et la pratique de l’alpinisme.
Des idées pour le tourisme alpin de demain
Des idées pour le tourisme alpin de demain
Quelles leçons tire le secteur touristique de la pandémie, et comment réagit-il à la crise climatique ? Le projet de la CIPRA « Reset Alpine Tourism » analyse la situation dans l’Arc alpin.
« L’air pur » des Alpes est aussi pollué
« L’air pur » des Alpes est aussi pollué
Quelle est la qualité de l’air dans les pays alpins ? Le huitième Rapport sur l’état des Alpes de la Convention alpine est consacré à cette question. Pour protéger les populations, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) recommande de nouveaux seuils de qualité de l’air.
Jusqu’où l’énergie hydraulique est-elle écologiquement acceptable ?
Jusqu’où l’énergie hydraulique est-elle écologiquement acceptable ?
Moderniser les centrales hydroélectriques au lieu d’en construire de nouvelles, préserver les dernières rivières sauvages, coordonner l’utilisation et la protection de l’eau au-delà des frontières : la CIPRA publie un document de position contenant des préconisations détaillées pour l’exploitation de l’énergie hydraulique dans les Alpes.

Points de vue de CIRPA International

Point de vue : Éviter ensemble l’asphyxie du trafic
Point de vue : Éviter ensemble l’asphyxie du trafic
Face à la hausse du trafic individuel et de transit, camper sur des positions régionales ou nationales n’est pas d’un grand secours. Les Alpes sont au cœur de l’Europe : les solutions possibles doivent donc être identifiées en commun. Cette originalité géographique est essentielle pour comprendre les problèmes de la politique des transports dans les Alpes, afin d’éviter l’asphyxie du trafic, estime Kaspar Schuler, directeur de CIPRA International..
Point de vue : Les Alpes ne sont pas une source d’énergie infinie !
Point de vue : Les Alpes ne sont pas une source d’énergie infinie !
Les énergies solaire, éolienne et hydraulique nous aident à devenir moins dépendant·es des sources d’énergie fossiles comme le charbon, le pétrole et le gaz. Pour Isabella Helmschrott, directrice de CIPRA Suisse, cette évolution est possible sans sacrifier les derniers hotspots de biodiversité des Alpes.
Point de vue : Gestion des flux touristiques : une nécessité urgente !
Point de vue : Gestion des flux touristiques : une nécessité urgente !
Les Alpes sont sous pression : avec des étés de plus en plus chaud, les gens viennent chercher la fraîcheur en montagne. À cela s’ajoutent les tendances sur les réseaux sociaux, la commercialisation du patrimoine naturel et culturel par les organisations touristiques, et des équipements toujours plus performants pour les activités de plein air. Pour Katarina Žemlja, collaboratrice de CIPRA Slovénie, seule une gestion globale et stratégique de la fréquentation peut atténuer la pression sur les Alpes.