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La première pierre d’une« politique alpine » commune

Les Alpes sont le plus haut massif montagneux d’Europe et servent d’espace vital à près de 14 millions de personnes, à 30 000 espèces animales et à 13 000 espèces végétales. Elles constituent une région hors du commun, dont le développement soutenable doit être garanti par une convention hors du commun. Que dire de l’expérience « Convention alpine » : Quelle est-elle ? Pourquoi est-elle nécessaire ? Quelles sont ses faiblesses ? De quoi est-elle capable ?

De vieux compagnons de route

Histoire et organes de la Convention alpine - La CIPRA et la Convention alpine ont une longue histoire commune. Dès la fondation de la CIPRA dans les années 1950, on parlait déjà d’un traité à l’échelle alpine. Mais ce sont les problèmes de circulation et les catastrophes environnementales des années 1980 qui lui ont permis de voir le jour.

La Convention sert celui qui s’en sert

La Suisse et l’Autriche sur des voies différentes - Par leur position centrale au cœur des Alpes, la Suisse et l’Autriche sont dans des situations similaires. On pourrait penser qu’elles partagent aussi les mêmes intérêts pour une politique alpine commune. Eh bien, non ! Alors que l’Autriche met peu à peu les protocoles en application, en Suisse, leur ratification est pour le moment passée à la trappe. D’où provient cette différence d’attitude ?

Les Alpes ont besoin de projets concrets

La Convention alpine a généré des réseaux remarquables - Il n’est pas facile de communiquer sur les objectifs d’un traité international tel que la Convention alpine. Ce n’est que dans des réalisations concrètes que son esprit peut prendre vie. Les réseaux actifs à l’échelle alpine sont d’excellents ambassadeurs de la convention.

Marraine de la Convention des Carpates

Kiev (Ukraine), 22 mai 2003 : les États carpatiques signent la « Convention cadre pour la protection et le développement durable des Carpates », appelée aussi « Convention des Carpates ». La Convention alpine en est la marraine. Comment la nouvelle convention a-t-elle vu le jour ?

« N’attendons pas qu’une nouvelle dynamique nous tombe du ciel »

Entretien avec Klaus Töpfer - Le développement soutenable dans les Alpes a besoin à la fois d’instruments qui viennent d’en haut tels que la Convention alpine, et d’initiatives partant de la base comme celles que la CIPRA ne cesse de lancer. C’est ce qu’affirme Klaus Töpfer, ancien ministre allemand de l’Environnement et initiateur de la première Conférence alpine de 1989 à Berchtesgaden/D.

Patient convention alpine :quel traitement ?

Réveiller les forces qui sommeillent - La Convention alpine souffre. A 20 ans elle devrait être dans la force de l’âge. Peut-être encore un peu naïve, mais certainement prête à changer le monde ! Et pourtant, elle donne l’impression d’être en pleine mid-life crisis, au bord de la dépression. Qu’est-ce qui fait vieillir la Convention alpine si prématurément ?

Les macro-régions mutualisent des instruments existants

L’approche macro-régionale est proposée par l’Union européenne. Elle doit aider de larges territoires sans limites politiques et administratives définies à faire face à des enjeux et opportunités communs, qui ne peuvent être résolus dans le cadre de démarches intergouvernementales ou interrégionales classiques.

D’accord pour une « macro-région alpine »si elle est équilibrée

Où commencent les Alpes et où finissent-elles ? La question de la délimitation des Alpes est essentielle dans les discussions qui ont lieu actuellement pour élaborer une stratégie alpine. Pour que des territoires puissent venir ensemble à bout de leurs problèmes, il faut que leur situation de départ soit semblable, estime Werner Bätzing, professeur de géographie humaine à l’Université d’Erlangen-Nuremberg/D.

Quelle nouvelle vie pour les territoires alpins en déprise ?

La conférence annuelle 2010 de la CIPRA a placé les régions enclavéesau centre des discussions - Les Alpes prises dans leur globalité ne sont pas une région enclavée. Mais au sein des Alpes, de nombreux espaces le sont, où l’implantation humaine est remise en question. Quels sont les atouts et les risques de ces territoires ? La CIPRA s’est penchée sur cette question lors de sa Conférence annuelle en octobre 2010 à Semmering/A, en favorisant ainsi un dialogue qui dépasse le cloisonnement des espaces et des compétences.

En quoi cette Convention a-t-elle besoin de nous ?

Normalement, dans cette rubrique, je m’efforce d’écrire quelque chose de drôle. Mais devant « 20 ans de Convention alpine », l’envie de rire m’est passée. Il est évident qu’à l’heure actuelle, la Convention alpine n’a guère d’importance aux yeux des Parties contractantes. Certains États font bien sûr quelques pas, des subventions sont accordées ici ou là pour la mise en œuvre au niveau national, dans quelques cas, des tribunaux notent que la Convention alpine est valide dans la législation nationale, certains États consacrent même des fonds à des programmes de coopération et à des projets internationaux.

PNR 54: Développement durable de l'environnement construit

Alpenscène n° 95 - Qui réveillera la belle endormie ?

Les canons à l'assaut des cimes

Challenges for Mountain Regions

La gestion foncière au cœur du devenir des territoires alpins

Berlusconi déclasse le parc national du Stelvio

En décembre, le gouvernement italien a transféré l'administration du parc national du Stelvio aux deux provinces autonomes Bolzano et Trient, et à la région de la Lombardie contre la volonté de la ministre de l'environnement, Stefania Prestigiacomo et sous les protestations bruyantes des organisations de protection de l'environnement.

L'Autriche : l'énergie hydraulique avant la protection de l'environnement

En Autriche, le développement des centrales hydrauliques a été défini comme un intérêt public prioritaire. Ce changement opéré dans la loi d'organisation des marchés de l'électricité renforce les intérêts de l'économie de l'énergie. L'association faîtière de protection de l'environnement est inquiète : sous le couvert de la lutte contre le changement climatique et de la sécurité d'approvisionnement, les centrales et les conduites peuvent à présent sortir de terre rapidement sans prise en considération des intérêts de la nature, de l'environnement et des citoyens.

Réseau de communes : de nouvelles voies pour lutter contre le changement climatique

Durant les deux prochaines années, vingt projets relatifs à la lutte contre le changement climatique sont cofinancés par le réseau de communes " Alliance dans les Alpes " avec un montant d'environ 280 000 euros. Les stratégies des communes en matière de gestion du changement climatique sont très diverses. On note ainsi une coopération de six régions qui, dans tout l'arc alpin, organisent des échanges dédiés à la jeunesse sur divers thèmes.

L'année des forêts : actions dans l'espace alpin

L'année 2011 est l'année internationale des forêts. L'ONU souhaite ainsi attirer plus largement l'attention du public sur les forêts - un objectif qui revêt également une importance significative pour les Alpes. Car les forêts occupent 40 % de toute la surface alpine. Les multiples fonctions de la forêt la rendent irremplaçable pour l'homme et l'animal. Ainsi la forêt de protection préserve des risques naturels tels que les glissements de terrain, les avalanches ou les chutes de pierres et elle est synonyme de vie.

Les Alpes perdent leurs glaciers

Par comparaison aux autres glaciers du monde, les glaciers des Alpes sont ceux qui subiront la plus forte décroissance d'ici 2100. Le changement climatique pourrait faire disparaître les trois quarts de la masse glaciaire des Alpes. C'est à ce résultat qu'est arrivée une étude canadienne, parue dans la revue " Nature Geoscience " et réalisée par l'Université de British Columbia/CA. Car les glaciers des Alpes sont relativement petits et particulièrement sensibles à une augmentation de la température. Même s'il neige plus en hiver, la fonte des géants blancs n'est pas compensée.

Le retour de la loutre dans les Alpes

La loutre refait son apparition dans les Alpes - et met ainsi les chercheurs face à une énigme de taille. On ne peut en effet pas encore expliquer le retour de la loutre dans l'espace alpin. Pendant longtemps, la carte de propagation des mustélidés a montré un grand vide juste au niveau de l'espace alpin. En Suisse, malgré l'interdiction de chasse, la population a fortement régressé si bien que la loutre est réputée éteinte. La raison tient à la modification de l'espace de vie, comme l'endiguement et l'assèchement des plans d'eau.

Guide : éducation à l'environnement aux sports d'hiver

Ce nouveau guide du réseau d'éducation à l'environnement montagnard alpin (REEMA) est une mine d'informations pour tout acteur voulant monter un projet de sensibilisation à l'environnement en station de sports d'hiver. Il s'appuie sur de nombreuses expériences d'acteurs locaux, notamment d'associations de protection de l'environnement ayant déjà mené ce type d'actions.

Suisse : l'énergie éolienne pour des canons à neige

Depuis la fin de l'année dernière, dans le domaine skiable de Sattel-Hochstucki en Suisse centrale, une éolienne produit du courant à la station dans la vallée. Les ailes de l'éolienne de huit mètres de haut tournent autour de l'axe vertical.

Le centre-ville de Grenoble bientôt sans 4x4?

Grenoble fait partie des 6 villes retenues pour expérimenter les zones d'actions prioritaires pour l'air (ZAPA). La pollution atmosphérique de ces zones sera réduite en y limitant l'accès aux véhicules les plus polluants : 4×4 et vieux moteurs Diesel. L'expérimentation de ces zones en France débutera en 2012. Les véhicules seront classés par catégories et chaque collectivité pourra choisir jusqu'à quel seuil les véhicules les plus polluants sont acceptés ou non dans une zones définie.

La Slovénie teste le service de bus gratuit

En janvier, les amateurs de sports d'hiver se rendront gratuitement en bus de Maribor/SI vers les pistes du domaine skiable de Pohorje. En Slovénie, c'est le premier essai visant à réduire le nombre de voitures sur la route par une offre gratuite de transports publics.

Les Grisons et le Tyrol du sud : une vie saine ensemble

Dans le cadre d'un projet commun Interreg-IV, le canton suisse des Grisons et la province italienne du Tyrol du sud cherchent une stratégie pour une plus grande qualité de vie. " Insieme sano - une vie saine ensemble " s'adresse à des personnes socialement défavorisées et en particulier, aux séniors.

La gestion foncière au cœur du devenir des territoires alpins

La nouvelle " Revue de géographie alpine " est consacrée à une thématique qui préoccupe de plus en plus les territoires alpins et qui est pourtant peu abordée par la recherche : la gestion du foncier. Entre intérêts particuliers privés et intérêt général, quels modes d'action peuvent utiliser les communes de montagne pour réguler le foncier, à savoir les prix de l'immobilier et les inégalités d'accès à l'offre de logement?

Appel d'offres : Recherche de mémoires de master sur les Alpes

D'ici le 31 janvier, il est encore possible de remettre des mémoires de master sur le thème des Alpes pour le prix " Premio De Cia - Bellati - Canal ".

Forum Raumentwicklung: Zehn Jahre ARE - Bilanz und Perspektiven