Positions de la CIPRA

Les revendications de la CIPRA concernant la mise en œuvre de la Convention alpine
Les revendications de la CIPRA concernant la mise en œuvre de la Convention alpine
Les ministres de l'environnement des pays alpins ont déclaré en 1998 que la mise en œuvre de la Convention alpine devait commencer avant la ratification des protocoles. Deux ans plus tard, cette exhortation n'a malheureusement montré que peu de résultat. CIPRA International s'est intéressée de très près à la mise en œuvre de la Convention alpine, en collaboration avec des expert-e-s et elle a élaboré un document détaillé sur cette mise en œuvre. Elle indique qu'une mise en œuvre ponctuelle des protocoles de la Convention alpine est problématique. CIPRA International souligne à quel point il importe de garder une vision d'ensemble. Dans cet esprit, les exigences de mise en œuvre de la CIPRA sont à comprendre comme des exemples. "Piocher" ici et là des points particuliers ou ériger un protocole en "modèle" contrediraient l'esprit de la Convention alpine, comprise comme un instrument global de mise en œuvre d'un développement durable. La CIPRA voit dans la création de régions modèles présentant un développement durable exemplaire une possibilité de parvenir rapidement à des résultats.
Position de la CIPRA sur la mise en œuvre de la Convention alpine
Position de la CIPRA sur la mise en œuvre de la Convention alpine
La CIPRA a présenté en 1996 un plan d'action pour la mise en œuvre de la Convention alpine, qui émettait des propositions relatives aux protocoles formulés jusqu'alors. Par ce document, il s'agissait de montrer par des exemples comment mettre en œuvre la Convention alpine au moyen de projets. Ces directives s'adressaient tant aux parties contractantes de la Convention alpine qu'aux organisations non gouvernementales.
Revendication concernant un protocole "Population et culture" de la Convention alpine
Revendication concernant un protocole "Population et culture" de la Convention alpine
CIPRA International demande qu'un protocole "Population et culture" soit élaboré conformément à la disposition prévue dans ce sens par la Convention alpine. Omettre ce protocole revient à négliger le troisième pilier de la durabilité. C'est là un signal très défavorable donné à la population qui assume une responsabilité collective à l'égard de cet espace naturel et culturel. L'objectif d'un protocole Population et culture est de jeter des passerelles interculturelles à l'intérieur des Alpes et au-delà de l'Arc alpin et de promouvoir la diversité dans un cadre commun. Les dispositions de ce protocole doivent comprendre des aspects socio-économiques mais aussi socioculturels.

Actualités de la politique alpine

Parlement des jeunes : cinq résolutions pour une meilleure qualité de vie
Parlement des jeunes : cinq résolutions pour une meilleure qualité de vie
Bannir le plastique à usage unique, promouvoir la production durable de miel, irriguer au goutte-à-goutte : ces revendications et d'autres encore ont été adoptées par le Parlement des jeunes de la Convention alpine (YPAC) à la mi-mars 2025 à Rosenheim/D.
Point de vue : planifions ensemble la transition énergétique et la restauration de la nature !
Point de vue : planifions ensemble la transition énergétique et la restauration de la nature !
L’aménagement du territoire alpin peut contribuer à résoudre les contradictions entre la renaturation et le déploiement des énergies renouvelables. Pour cela, il faut des efforts communs intégrant les intérêts de la population et des organisations environnementales, estime Paul Kuncio, directeur de CIPRA Autriche.
Ensemble pour l’avenir des Alpes
Ensemble pour l’avenir des Alpes
Le 22 janvier 2025, la présidence slovène de la Convention alpine a organisé la Conférence alpine à Brdo/Sl. L’un des thèmes centraux était la qualité de vie dans l’espace alpin, sujet également abordé dans le 10e Rapport sur l’état des Alpes.
En 2025, l’Italie prendra la présidence de la Convention alpine
En 2025, l’Italie prendra la présidence de la Convention alpine
Alors que l’Italie se prépare à la présidence de la Convention alpine pour la période de 2025 à 2026, le Liechtenstein et l’Autriche assureront la co-présidence de la Stratégie de l’Union européenne pour la région alpine (SUERA/EUSALP). Les deux initiatives portent sur le développement durable et la coopération transfrontalière.

Points de vue de CIRPA International

Point de vue : L’eau ne tolère aucune résistance
Point de vue : L’eau ne tolère aucune résistance
À l’instar d’autres régions du monde, les Alpes sont le théâtre d’événements météorologiques extrêmes de plus en plus fréquents. La crise climatique accélère cette évolution. Pourra-t-on résoudre le problème en construisant toujours plus de digues, plus d’ouvrages de protection, ou plus de centrales électriques pour répondre aux besoins croissants en énergie ? Pour Kaspar Schuler, directeur de la CIPRA et co-auteur de la nouvelle position de la CIPRA sur l’énergie hydraulique, nous devons œuvrer avec la force de l’eau, et non contre elle.
Point de vue : Préserver les paysages alpins pour un développement maîtrisé
Point de vue : Préserver les paysages alpins pour un développement maîtrisé
Les territoires de montagne sont de plus en plus aménagés : même le parc national du Triglav en Slovénie est menacé. Un projet d’électrification du refuge de la Kredarica, le refuge le plus élevé de Slovénie, entraînerait l’ouverture d’un grand chantier au cœur du parc national. Katarina Žakelj, directrice de CIPRA Slovénie, demande des réponses plus durables à l’afflux croissant de touristes en montagne.
Point de vue : Nous avons besoin d’un billet transalpin pour les transports en commun
Point de vue : Nous avons besoin d’un billet transalpin pour les transports en commun
École à distance, arrêt des bus et des trains, frontières fermées : la crise du coronavirus a paralysé des domaines de la vie auxquels nous avons peut-être accordé trop peu d’attention jusqu’à présent. Un billet transalpin pour les transports publics pourrait résoudre un grand nombre de ces problèmes, affirme Rok Brišnik. L’étudiant en histoire et géographie de l’université de Ljubljana/SI est membre du Conseil des jeunes de la CIPRA (CYC).